La biodiversité agricole repose sur une grande variété de plantes cultivées. Cependant l'Homme assure 50% de ses besoin alimentaires avec seulement quatre espéces: le blé, le mais, le riz et la pomme de terre. Avec l'augmentation de la population mondiale, les besoins alimentaires son plus importants, ce qui nécessite un acroissement des terres cultivables au détriments des forêts.
Les forêts tropicales couvraient au début du XIXème siècle dans le monde une superficie de 16 millions de km² environ. Aujourd’hui, moins de la moitié subsiste. Chaque année, la déforestation fait disparaître quelque 13 millions d'hectares de forêts dans le monde. Néanmoins, le taux de perte nette de forêts ralentit grâce aux nouvelles plantations et à l'expansion naturelle des forêts existantes. Entre 2000 et 2005, ces pertes se sont élevées à 7,3 millions d'hectares/an, soit une superficie équivalant à la Sierra Leone ou à Panama. Ce chiffre correspond quand même à une perte nette annuelle de 0,18 % des forêts du monde. Au rythme de destruction actuel, les enfants qui naissent au début du XXIème siècle devraient assister avant la fin de leur vie à la disparition totale des forêts primaires du monde, à l'exception de rares espaces difficilement accessibles. Ces forêts primaires, c'est-à-dire, les moins anthropisées, sont dans la situation la plus critique car, au rythme de déforestation actuel, elles auront disparu en Afrique dans 10 ans, en Asie du Sud-Est dans 15 ans et en Amazonie dans 40 ans maximum.
Concernant la forêt amazonienne, on estime sa perte de superficie à près de 5 millions d’hectares par an et, à ce rythme, les études scientifiques ne garantissent pas le cycle de vingt-cinq à trente ans nécessaire pour sa régénération.
Pour se nourir, l'Homme a défriché et remplacé les forêts par des terres cultivables. Ces pratiques réduisent la biodiversité.
La destruction des écosystémes forestiers se poursuit encore aujourd'hui dans les zones tropicales et menace les derniéres forêts naturelles.